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L’ascension d’un volcan : un trek inoubliable dans les Andes équatoriennes

Le volcan Imbabura
Le volcan Imbabura

Par temps clair à Quito, depuis un mirador, vous pourriez avoir une des vues les plus magnifiques de l’Équateur: les quatre plus hauts volcans du pays, avec leurs sommets enneigés, alignés à l’horizon.

« L’allée des Volcans »

Des dizaines de volcans, dont plusieurs sont encore en activité, émergent sur  un tronçon de 450 km le long des Andes équatoriennes. C’est que le sud de Quito, où certaines des plus hautes montagnes sont concentrées, est connu comme l’allée  des Volcans – un nom donné par l’explorateur allemand Alexander von Humboldt en 1802.

Depuis la visite de Humboldt, l’Equateur est devenu une destination populaire pour les treks en haute altitude. Bien que les glaciers reculent, rendant les roches plus instables et de le terrain plus difficile, les plus hauts sommets du pays restent, en comparaison avec les montagnes d’Himalaya, relativement plus aisés à atteindre. Après quelques semaines d’acclimatation, une personne en forme avec un peu de connaissances techniques peut en pratique atteindre le sommet du Chimborazo, le volcan le plus haut du pays. Mais attention, ce n’est pas non plus donné à tout le monde. En tout état de cause, il faudra à tout prix vite redescendre en cas de malaise, une embolie pulmonaire due à l’altitude pouvant survenir.

Pour s’adapter à l’altitude, il est important de le faire progressivement. À environ 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer, Quito est un excellent point de départ pour s’acclimater. Et pourquoi pas, après deux ou trois jours d’acclimatation, faire le test d’un petit jogging dans l’un des parcs de la ville : si vous n’en ressortez pas haletant et que votre cœur n’est pas sur le point d’exploser, vous êtes bons pour la suite.

Le volcan Pichincha

La prochaine étape est de monter dans le téléphérique de la capitale et d’arpenter les pentes du Pichincha, le volcan (actif) qui surplombe Quito. De la plate-forme d’arrivée à environ 4.000 mètres, les plus courageux pourront, après quelques heures de randonnée, atteindre le Rucu (« personne âgée » en langue quechua) un sommet à 4700 mètres. Le plus haut sommet de la montagne est le Guagua («enfant» en quechua), que l’on atteint après une randonnée de deux heures depuis la ville de Lloa, située à une heure au sud-ouest de Quito.

Cayambe
L’ascension du volcan Cayambe

Depuis Otavalo

Un autre bon point de départ pour de nombreuses randonnées est Otavalo, à deux heures au nord de Quito, connue parmi les touristes pour son marché indigène coloré du  samedi.  Otavalo a la réputation d’une ville assez festive, mais elle est entourée de montagnes magnifiques considérées comme sacrées par les traditions autochtones.

La légende de Taita Imbabura et Mama Cotacachi

Un célèbre conte local met en scène des montagnes personnifiées. Taita Imbabura (le père) et Mama Cotacachi (la mère), étaient considérés comme des dieux pouvant se déplacer librement. La légende veut que, puisqu’ ils étaient en couple, Mama Cotacachi se réveillerait couverte de neige chaque fois que Taita Imbabura viendrait lui rendre visite la nuit. Rucu Pichincha, l’ancien amant de Mama Cotacachi, apprit leur liaison et décida de les punir en les privant de leur enfant, Guagua Pichincha. Ainsi naquit la lagune Cuicocha, d’une rivière de larmes descendant les pentes du volcan Cotacachi.

Alors que l’ascension du Cotacachi est une randonnée technique et quelque peu risquée, celle raide et difficile du volcan Imbabura est un excellent exercice pour d’autres sommets (un guide est recommandé). Les lagunes Mojanda sont une autre bonne destination pour une journée de randonnée. Les sommets Fuya Fuya et Yanahurco de Mojanda offrent à plus de 400 mètres, des randonnées aux dénivelés importantes mais relativement faciles, et assez bien signalées.

Le Cayambe, le Cotopaxi et le Chimborazo

Le volcan Cayambe (environ 5.700 mètres d’altitude), le Cotopaxi (5.900 mètres) et le mont Chimborazo (6300 mètres) sont les trois plus hauts volcans du pays. Atteindre leurs sommets nécessite une bonne dose de forme physique, d’entêtement et de… chance.

Les ascensions commencent à partir de refuges rustiques et sont raides et longues, mais il y a relativement peu de connaissances techniques requises. Les plus grands défis sont bien sûr la fatigue, le mal d’altitude et le mauvais temps. Des guides sont nécessaires parce que les routes changent constamment. Fait intéressant, les randonnées se déroulent la nuit pour éviter les avalanches causées par le soleil qui fait fondre la neige sur les glaciers. S’il y a du vent, vous le sentirez comme si vous étiez dans un congélateur avec un ventilateur soufflant sur vous. Il n’y a pas les saisons chaudes ou froides en raison de l’emplacement de l’Équateur sur la ligne de l’équateur, alors autant être bien équipé pour le froid. Sachez tout de même que vous aurez la possibilité de vous reposer de vos efforts dans une belle hacienda historique avec vue sur les volcans.

Le  Cotopaxi est le plus haut volcan actif en Equateur et l’un des plus élevés au monde. La vue depuis son sommet sur une journée claire est spectaculaire. A l’aube, on peut voir l’ombre de sa forme conique projetée sur la vallée. Le cratère intérieur est également spectaculaire. Mais depuis que le volcan s’est réveillé en 2015, son ascension est actuellement interdite.

Le glacier du Cotopaxi
Le glacier du Cotopaxi
Le cratère du Cotopaxi
Le cratère du Cotopaxi
A l'aube, l'ombre du Cotopaxi sur la vallée
A l’aube, l’ombre du Cotopaxi sur la vallée

Le Chimborazo est quant à lui un sommet sans réelle difficulté technique mais dure physiquement. Depuis le refuge Whymper, on commence par une partie exposée aux chutes de pierre, suivie d’une course en neige et glace très longue, puis vient un faux sommet à passer avant d’arriver sur le sommet réel à 6309 m. Autant le savoir, c’est une ascension très physique.

Le volcan Chimborazo depuis la route
Le volcan Chimborazo depuis la route
L'ascension du Chimborazo
L’ascension du chimborazo

Quand y aller ?

L’emplacement de l’Équateur sur la ligne de l’équateur signifie qu’il y a seulement deux saisons: sèche et humide. La meilleure période pour la haute montagne était autrefois d’avril à juin et d’octobre à décembre, mais le temps est de plus en plus imprévisible. Maintenant, vous êtes susceptibles d’être pris dans une tempête de neige en janvier comme en juin. Des guides expérimentés seront en mesure de vous conseiller sur la bonne fenêtre pour réaliser l’ascension.

Quoi apporter ?

L’équipement d’alpinisme tels que les crampons et piolets peuvent bien sûr se louer sur place, ainsi que les sacs de couchage (un bon sac de couchage pour obtenir se reposer dans les refuges d’altitude est important car il n’y a pas de chauffage et les températures chutent souvent en dessous de zéro à l’intérieur). Des lunettes de soleil de haute altitude sont sans doute l’accessoire le plus important. Il vaut mieux louer l’équipement à Quito, car il est plus difficile de trouver un bon équipement dans le reste du pays.

Guides

Des guides sont nécessaires pour tous les pics enneigés car les chemins changent constamment, le temps est imprévisible et il peut être très dangereux de partir de nuit sur un glacier. Les bons guides sauront vous conseiller sur l’équipement nécessaire et où se le procurer. Un guide n’est pas forcément nécessaire pour certains des sommets les plus faciles comme le Fuya Fuya ou Yanahurco de Mojanda, mais attention il n’y a guère de signalisation sur la plupart des autres parcs, et on peut se perdre facilement.

 

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11 commentaires

  1. Waw, c’est magnifique. Il faudrait vraiment que j’aille voire ca 🙂

  2. Perso, je ne vois que sur mon écran une éruption volcanique, mais j’ai rêvé depuis toute petite d’y participer directement dans un endroit, quel qu’il soit. Est-ce que vous avez une idée d’où je trouverais une réponse à ce sujet ?

  3. D’après ces images, et le contenu en général de votre article, je suis d’avis avec le fait qu’une escapade dans ces montagnes sera tout simplement inoubliable. Qu’on aime la sensation forte ou pas, on y retrouvera à coup sûr un coin de paradis.

  4. Ça donne envie de faire un trek !

  5. Ces images sont magnifiques ! Cela donne envie de visiter l’Equateur.
    Olivier Pinel Articles récents…Premier investissement locatif : le guideMy Profile

  6. Merci pour cet article sur cette belle ascension. Il semble que des équipements de survie adaptés soient importants pour pouvoir survivre à une telle aventure !

  7. Un beau challenge, j’espère un jour avoir le courage de le faire. Le panorama est tout simplement époustouflant.

  8. Moi, je dirais que la meilleure période pour faire de l’escalade en haute montagne dans les Andes en Équateur, c’est entre juin et août. C’est la saison sèche, donc il y a moins de risque de pluie, de neige ou de brouillard. Et puis, c’est aussi la période où les paysages sont les plus beaux, avec des sommets enneigés, des lacs turquoise et des fleurs multicolores. J’ai fait l’ascension du Chimborazo, le plus haut volcan du pays, et c’était une expérience inoubliable. Bon, il faut quand même être bien préparé, parce que l’altitude et le froid peuvent être redoutables. Et il ne faut pas oublier de prendre de l’eau, du chocolat et un bonnet de lama pour se réchauffer !

  9. Superbe les photos, j’imagine que la réalité est bien plus belle encore. Vous devez avoir des souvenirs plein la tête après un trek de ce niveau !!

  10. Superbes paysages, ça donne envie pour un trek!

  11. Faire un trek dans les Andes de l’Equateur est une expérience vraiment inoubliable. La réalité est encore plus belle que les images. En effet, j’y suis allée il y a deux ans et avec un guide, on a commencé à escalader Quito avant d’arpenter Pichincha. Il m’a fallut plus de deux heures pour atteindre Guagua depuis Lloa ; j’étais fatiguée mais heureuse de mes exploits !

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