L’Équateur en passe de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde

Après avoir manqué la dernière Coupe du monde de football disputée en Russie en 2018, l’Équateur semble plus en passe que jamais, de réussir son objectif en retrouvant le gotha du football mondial pour une compétition attendue comme à l’accoutumée, quatre ans après la dernière édition. Et même si pour la première fois de l’histoire, cette fameuse compétition se jouera en hiver, à la fin de l’année calendaire, l’Équateur aura de quoi nourrir certaines ambitions si l’équipe parvenait à se qualifier comme tout un pays l’attend. Avec le souvenir de 2006 et la phase de poules passée, ainsi qu’avec un tirage potentiellement clément, les Sud-Américains pourraient de nouveau espérer rejoindre les huitièmes de finale, chose qu’ils n’étaient pas parvenus à faire en 2014…

Une attaque qui promet 

À l’instar des chiffres connus et recensés en Premier League il y a quelques mois, et ce, depuis l’absence allongée des supporters dans les coursives des stades, l’attaque de la sélection nationale équatorienne s’est montrée particulièrement prolifique. Avec de nombreux buts inscrits au fil des dernières sorties, seule la sélection brésilienne avait, sur le continent, marqué plus de buts que les Équatoriens au sein de la poule de qualification à la prochaine Coupe du monde. Même la grande Argentine ne faisait pas mieux, preuve supplémentaire de la puissance et de la réussite connue par les joueurs de La Tricolor. De quoi assouvir de grandes ambitions pour une future Coupe du monde au Qatar dont la qualification officielle apparaît comme inévitable au cours des prochaines rencontres disputées par le pays… 

Si la qualification n’est, à ce jour, pas encore officielle, elle n’offre aucun doute chez les spécialistes du ballon rond. Généralement, les qualifications ne sont pas vraiment homogènes dans la zone « CONMEBOL » et les équipes prenant rapidement les devants au sein des groupes qualificatifs, ont toujours tendance à assurer sur le long-terme. Voici pourquoi une grande partie du public équatorien, et probablement de l’effectif national, se tourne déjà à coup sûr, en direction du Qatar.

La fierté d’un continent ? 

Selon toute vraisemblance, l’Équateur devrait faire partie des quatre – voire cinq en fonction du barrage pour la cinquième équipe continentale – nations d’Amérique du Sud qualifiées pour une Coupe du monde dont les premiers adjectifs liés semblent être ceux de l’atypisme et de la surprise. Mais pourquoi ?

Première de cette compétition légendaire organisée au Moyen-Orient, elle est la risée de nombreuses organisations non gouvernementales, alertant sur les conditions de travail subies sur les chantiers par les travailleurs et également de la part de spécialistes du milieu, insistant sur les conditions d’attribution de cette 22ème édition internationale.

Toujours est-il que cette dernière aura, quoi que l’on en pense, bel et bien lieu. Or, elle va se tenir en plein hiver afin de répondre à un problème certain de chaleur attendu lors des dates considérées comme habituelles, en pleins mois de juin et de juillet. Après le tollé provoqué par l’idée de stades climatisés avant leurs constructions respectives, la FIFA et les autres instances ont donc décidé que cette compétition se déroulerait du 21 novembre au 18 décembre 2022. 

Estrada porte les espoirs d’un pays 

Si Enner Valencia, l’un des tauliers de cette sélection, a longtemps évolué au cœur de l’Europe et notamment du côté de West Ham en Angleterre, tous les joueurs sélectionnés cette saison évoluent en club, sur le continent. Pour certains, au sein de la MLS, la ligue nord-américaine et pour d’autres, au sein de la prestigieuse première division mexicaine. C’est le cas de Michael Estrada, le jeune attaquant de 26 ans passant la majeure partie de son temps du côté de Toluca, où il enchaîne les buts en Liga MX.

Depuis plusieurs mois, le jeune talent s’est clairement révélé aux yeux des observateurs et de son public, inscrivant la majeure partie des buts de son équipe et étant l’un des responsables de cette attaque définitivement, solide !

Pour l’Équateur, cela ne fait pas de doute. En pleine force de l’âge, il devra être celui qui mènera son pays au Qatar. Il n’attend probablement que cela !